Crouy‑sur‑Ourcq

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Seigneurie de Crouy Sur Ourcq

Au temps de la féodalité, certains seigneurs nommés suzerains soucieux de préserver la défense de leur vaste territoire , d’une vallée, d’une rivière établirent des « maisons fortes en établissant des vassaux( nobles) qui en assuraient la protection de ce fief avec obligation de servir leur suzerain à la guerre. Les plus anciens vassaux ou chatelains mentionnés à Crouy au château du Houssoy datent de 1154, il s’agit de la famille des Barres, ils dépendent du suzerain Thibaut de Crépy. Cette famille se succéda sur plusieurs générations jusqu’en 1299, date à laquelle ils vendirent le manoir du Houssoy et ses dépendances à Charles de Valois( frère de Philippe le Bel). Charles de Valois ne conserva pas longtemps la terre de Crouy et en 1311 Jean de Sépoix lui faisait cession de 300 livres tournois de rente. Son fils jean II porta le titre d’amiral de France et commanda les galères que Philippe de Valois envoya contre les Turcs. 

Au siège de Mauconseil en pleine guerre de cent ans contre les Anglais et les Navarrois, il fut fait prisonnier et dût une rançon 4400 saluts d’or ce qui l’obligea à aliéner une partie de ses domaines. A sa mort en 1348, le fief du Houssoy passa à l’évêché de Meaux selon un accord conclu entre sa veuve Isabeau de Denisy au nom de ses enfants mineurs et le duc d’orléans, comte de Valois. Jean III, son fils fit entreprendre la construction du château du Houssoy telle que nous la connaissons.( mettre le blason) Louis de Sépoix, fils de Jean fut tué à Azincourt. JeanIV lui succèda à la seigneurie de Crouy et fut chambellan de Louis XI. Son fils Charles fut chambellan de Louis XII. Charles obtint du roi le 13 mars 1491 avec l’agrément de l’évêque de Meaux de constituer une garenne au château de Crouy, ce bois porte toujours le même nom aujourd’hui . Il mourut jeune et laissa quatre enfants mineurs dont deux fils : Méry qui prit part à la bataille de Marignan, il s’illustra par tant de bravoure que le roi, le fit chevalier sur le champ de bataille même. Il devint plus tard vice-amiral de Bretagne et chevalier du St Sépulcre. Il mourut en 1559 et voulut être enterré dans l’église de Crouy. Son fils Robert, capitaine, gouverneur de Saint Quentin, bailli et gouverneur du Valois possédait de nombreuses seigneuries dans le Hainaut, l’Artois, Remilly... mais il préfèrait Crouy dont il réussit à acquérrir la haute, moyenne et basse justice qui appartenaient alors aux dames de Chelles, abbesses de Coulombs Ces abbesses possédaient alors vingt à trente maisons devant l’église, la censive ( droit de percevoir le cens) sur deux à trois arpents du territoire de Crouy, les droits de pâturage : une poule par an et par ménage dû par les habitants, le droit d’hostice ( impôt dû pour la guerre). Robert réussit à détenir toute la justice en concédant en 1564 la moitié du moulin de Vaux aux abbesses de Chelles ainsi que 86 arpents de terre sur Bremoiselle. Robert de Sépois poursuivit l’édification de notre église actuelle commencée par son père Méry. On peut d’ailleurs remarquer sur le pilier à gauche du maître autel l’inscription suivante qui subsiste encore« l’an de grâce mil cinq cent vingt sept m’a fait naître Pierre de Brie »Et sur le portail une autre mention porte la date de 1536. Ces deux inscriptions marquent la période de construction de l’église. 

Lorsque Robert mourut, il fut enterré à crouy, un tombeau de marbre fut édifié à sa mémoire par sa veuve, Louise D’Ongnyes, le représentant à genoux sur un carreau, casque et gantelets à ses pieds avec des trophées d’armes. La statue et le monument ont disparu pendant la révolution de 1789. Des vitraux représentaient Louise d’Ongnyes et Méry de Sépois. La veuve racheta le domaine à son neveu et se remaria le 22 mai 1602 avec Charles de Cosse, duc de Brissac, maréchal de france. Mais la famille résida peu à Crouy et le maréchal mourut en 1621. Son fils François, duc de Brissac, pair et grand panetier avait épousé malgré elle , Jeanne de Schomberg qui fit annuler le mariage... Il se remaria avec Guyonne de Ruellan de nature dominatrice mais qui avait l’avantage d’apporter avec elle une fortune interesssante acquise depuis peu mais que la noblesse ne dédaignait pas ! En 1645 François de Brissac se démit en faveur de ses enfants : son fils menant une vie dissipée et résidant peu à Crouy, son épouse essaya de tenir le domaine mais c’était sans compter sur la Fronde qui n’allait pas tarder à survenir...En 1652 la fronde provoqua des ravages, le duc Charles de Lorraine allié des Condé, amena une troupe d’espagnols qui saccagea le château, symbole d’un grand officier du roi ! Le duc de Brissac cèda sa seigneurie en 1655, mais les successeurs durent en faire l’abandon aux créanciers : elle fut mise aux enchères et le 27 juin 1665 le duc de Gesvres acquit la proprièté car elle était enclavée dans la sienne. 

Le duc de Gesvres voulut conserver le pouvoir de justice que possèdaient les seigneurs de Crouy il le racheta moyennant 400 livres et une rente viagère de 60 livres par an. Il confia cette charge à un bailli. Ce bailli tenait des plaids généraux auxquels les justiciables, tous les chefs de famille étaient obligés de s’y rendre sous peine d’amende. Le règlement de police et autres prescriptions avaient tendance à confondre autorité civile et religieuse : obligation faite aux habitants d’observer les dimanches et fêtes commandées par l’église même en temps de moisson de tendre des draps et tapisseries devant les bâtiments, de nettoyer au préalable les rues. Ce bailli était aidé d’un procureur fiscal, greffier, sergent ou huissiers dont les charges se monneyaient. La prison se trouvait en bas du donjon et la salle d’audience au dessus de la halle( emplacement de la fontaine )

TRESMES ET GESVRES LE DUC XI XVI° SIECLE ou TRESMES, TOPONYME PRECEDANT GESVRES LE DUC

Une succession souvent asurée par les les femmes.

Les historiens pensent que le nom de Tresmes dont on retrouve encore l’appelation d’une rue de Certigny était un fief que le chapitre avait cèdé aux premiers vicomtes de Meaux. Ce fief fut longtemps appelé Tresmes, il tiendrait l’origine de son nom du Guet à Trêmes, près de Congis qui appartenait à l’eglise cathédrale de térouanne. La seigneurie de Tresmes était possédée en 1198 par jean de Montmirail qui a été canonisé par l’église ; Son fils Jean lui succéda en 1252 mais mourut sans postérité. Elle passa aux Enguerrand de Coucy par le mariage de Marie de Montmirail.

 Leur fils Enguerrand IV leur succéda et fut enterré à Longpont en 1311 Dans les archives, il est fait mention d’un differend entre Enguerrand et Charles de Valois au sujet d’un péage revendiqué par les deux seigneurs sur le pont de Tresmes lors d’une foire. Le parlement de Paris a été obligé de déterminer les droits de chacun... Episode qui montre l’importance des foires sur Crouy. Puis Alix de Coucy, héritière de son frère porta la seigneurie à Arnoult comte de Guines, son mari en1312. Elle passa ensuite par acquisition à Nicolas lemire, sa fille, Jeanne lemire le porta en mariage à Etienne Bracque, trésorier de France, son premier,mari puis à Pierre Gyencourt, son second mari, échanson du roi. Jeanne Bracque porta à son tour la terre de Tresmes à Matthieu II de Montmorency. 

Leur fils Charles de montmorency donna Tresmes à sa fille cadette, Catherine qui épousa Philippe d’Aulnoy, seigneur d’Avraymesnil Silly,Chivres, d’Orville, de Louvres. Leur fille Jeanne, dame de Tresmes et de Silly fut la seconde femme de Thibault Baillet, seigneur de Sceaux, président du parlement et commissaire chargé de la coutume de Meaux en 1509.Leur fils René Baillet, conseiller au parlement mourut en 1579 et laissa quatre enfants dont la fille Charlotte hérita après la mort de son frère de la terre de Tresmes. Elle épousa Louis Potier qui avait hérité de sa mère , Françoise Cueillette de la seigneurie de Gesvres dans l’actuelle Mayenne.

ASCENSION DE BOURGEOIS AUX PLUS HAUTES MARCHES DE LA NOBLESSE ; LES POTIERS DE GESVRES

Origine de cette illustre famille. La famille Potier était à l’origine des bourgeois d’Ile de France ; Le plus ancien membre vivait sous Philippe de Valois, il faisait le commerce de fourrure. Ses membres occupèrent les premières places de leur corporation, ils se firent marguilliers(groupe de laïcs en l’occurence , mais ce pouvait être aussi des religieux s’occupant des biens de l’église, nommée fabrique).

 « Administrateurs de biens, ils grandirent en richesse et en influence sans bruit » Nicolas Potier fut général des monnaies en 1475, son fils du même nom fut deux fois prèvôt des marchands, il rétablit l’ordre dans les finances de la ville de Paris et fit bâtir le pont de Notre- Dame. Il participa aux côtés des armées de Louis XI en Italie à la bataille de Ravennes. Le fils de Nicolas, Jacques fut conseiller au parlement en 1524 et ses deux fils Nicolas et Louis ont fondé l’une la branche des Potiers de Blancmesnil en ce qui concerne Nicolas et l’autre la branche de Potier de Tresmes et Gesvres qui nous concerne...

LOUIS , BARON DE GESVRES

Louis qui a épousé Charlotte Baillet dont on a évoqué le nom ci dessus s’est attaché la confiance du roi Henri III notamment pour prévenir ou dissiper les desseins de la ligue menée par le duc de Guise. Il fut envoyé par le roi à Meaux et à Senlis et accompagna le roi aux Etats de Blois. Quelque temps après la mort du duc de Guise , (assassiné à Blois )il reçut le titre de secrétaire d’état... Et comme le roi désespérait de vaincre la ligue, il confia à Louis Potier la délicate mission de négocier avec Henri IV. Il réussit à gagner la confiance d’Henri IV, le futur roi. Ses services ne furent pas sans récompense, il fut fait Baron de Gesvres et Châtelain de May, Nanteuil sur Marne fut érigé en châtellenie de même que pour le domaine de Sceaux qu’il avait hérité de son épouse Charlotte Baillet.

Construction du château de Gesvres Il commença les travaux de constructions du château sur cette terre de Tresmes et restaura le couvent de Raroy. Il mourut en 1630 et il avait joué un rôle important dans les affaires publiques sous trois rois et était arrivé au faîte des honneurs, des titres auquel un petit-fils de prévôt pouvait prétendre et sa fortune était considérable et pas obérée, ce qui ne sera plus le cas les générations suivantes...

RENE POTIER, COMTE DE TRESMES ET PAIR DU ROYAUME EN 1642 DUC DE TRESMES EN 1648

Prodige de longévité ( 1577 -1670)

René, fils de Louis épousa Marguerite de Luxembourg, brillante alliance car elle était la petite nièce d’henri IV ; ce qui indignait fort Monsieur St Simon, chroniqueur qui eût des craintes pour la dignité et les biens de la maison de Luxembourg ou cas ou Marguerite srait restée la seule héritière , cette maison risquerait d’échoir à son époux le comte de Tresmes... Le comte de Tresmes ne devint pas l’héritier de cette illustre maison mais le titre de duc, il l’obtint par ses services et ceux de ses enfants qui s’illustrèrent au combat. 

Il fut lieutenant général au gouvernement de Champagne et gouverneur de Chalon. Il escorta Louis XIII et la reine-mère lors de son voyage de fiançailles à la rencontre d’Anne d’autriche qui ressemblait fort à une escorte militaire car le roi craignait la Fronde conduite par Condé. Il acheta en 1635 la charge de capitaine des gardes et fut nommé gouverneur de la capitainerie de Montceaux( charge qui consiste à gérer la chasse royale , réservée au roi ou nul autre ne peut chasser, la peine encourue était jugée devant un tribunal, des gardes au nombre de 12 y étaient affectés). Il devint pair de France en 1642, à la différence de biens des libéralités accordées ce titre ne s’achetait pas ! Il eut sept enfants dont trois fils, deux moururent au combat en donnant leur vie au roi. René Potier vécut jusqu’à 93 ans et il fut enterré à la chapelle du couvent des Célestins. Son fils Léon fut son successeur

LEON, PREMIER DUC DE GESVRES 1620 1704 « courtisan que rien ne peut devancer »

La fortune des Gesvres a atteint son apogée et ne va cesser de décroître car ils gravitent davantage à la cour auprès du roi qu’ailleurs...Leur fortune est atteinte car elle sert à soutenir leur rang et à briller. Leur biens ont été à chaque génération sequestrés et administrés au nom des créanciers et ceci encore à la veille de la révolution. Léon, en reconnaissance de la gloire de ses frères morts pour le roi reçoit le titre de marquis ( titre intermédiaire entre comte et duc) Puis il obtint le titre de duc de Gesvres alternant avec celui de Tresmes. Il hérita de son père la faveur de 1° gentilhomme de la chambre du roi, titre très recherché car il permettait en étant dans l’intimité du roi de pouvoir tirer bénéficie et prestige. Les gentilhommes étaient au nombre de quatre seulement et n’ont au dessus d’eux que le grand chambellan qu’ils peuvent remplacer en cas d’absence. 

Ils suivent le roi du lever au coucher et sont aussi chargés de l’organisation des deuils royaux. Ils sont aussi intendants des spectacles de la comédie française et italienne. De ces charges, ils tirent des avantages car ils récupèrent à l’issue des spectacles, les bougies non consumées et en ce qui concerne les deuils, les litres ( tentures dont on couvrait l’édifice religieux) Léon profite de sa position de gentilhomme pour obtenir en exclusivité certaines charges qu’il guette, notamment celle que possédait Mr le duc de Créquy qui était gouverneur, mort dans la nuit alors qu’il assurait sa fonction de gentilhomme, Léon Potier s’empresse au lever du roi de lui demander la faveur d’obtenir le poste de gouverneur. Courtisan qui avait les qualités nécessaires : souplesse et volonté de plaire à tout prix... Il se maria en 1651 avec Melle de Fontenay-Mareil de noblesse récente, mais riche, son père était ambassadeur à Rome. Le couple vécut peu ensemble, mais il conserva la dote qui représentait des millions ! Et il les mangea...

Pas meilleur mari que père, il était brouillé constamment avec ses fils. Il se remaria octogénaire avec Mellede la Chesnaye, belle et riche qui accèdait au titre de dûchesse et à la vanité de posséder un tabouret auprès de la reine, privilège accordé aux épouses des pairs. Elle réussit à le réconcillier avec son fils et obtint qu’il se demette en sa faveur. Mais ce dernier dût abandonner des biens aux créanciers et ne conserva que le château, le bois de la grange, May et quelques terres. Il mourut à 84 ans et fut enterré aux Célestins. Le coeur du duc de Tresmes fut porté suivant sa volonté à Cerfroid et ses entrailles à la chapelle Notre-dame du chêne.

FRANCOIS-BERNARD DUC DE TRESMES 1655 1739

Il épousa contre le gré de ses parents Melle de Boisfranc dont le père, ancien surintendant des finances du duc d’Orléans avait pillé les finances du prince et était tombé depuis en disgrâce. En 1707 le roi lui accorda sur sa charge de premier gentilhomme, un brevet de retenue 300 000 livres qu’il ; porta en 1711 à 500 000 livres. Ce brevet permettait au titulaire d’une charge non héréditaire ou ses héritiers étaient en droit, si le roi en disposait , de se faire rembourser par le successeur la somme indiquée au brevet.. En 1711 il obtint du roi la survivance de sa charge de 1°gentilhomme du roi tout en consevant son brevet de retenue. Pressé par ses besoins d’argent : il vendit la capitainerie de Montceaux . Il mourut en 1739 âgé de près de 84 ans.

FRANCOIS-JOACHIM BERNARD 1692 1757

Fils aîné du duc de Tresmes, prit le titre de duc à la démission de son père en 1722 et prit séance au parlement le 4 mai de cette même année. Surpassant en magnificence son père et son grand-père car il vint en grande pompe à l’occasion de la majorité du roi au lit de justice accompagné de douze suisses, son capitaine des gardes à cheval, soixante gardes, vingt quatre domestiques et six pages. C’était afficher la volonté de vivre en grand seigneur ! Aimant le faste mais se conduisant en gentilhomme il était parait-il d’une invariable aménité. 

Cependant il fit deux erreurs : celle de se marier et celle de faire de la politique... Apparemment voué au célibat, il fut conduit à épouser Marie-Madeleine Emilie Mascrany, richement dotée. Cette union fut bientôt annulée et fut l’objet de la risée de la cour, car la dame rendit caduc ce mariage en raison de l’impuissance de l’époux … Par la suite il s’essaya en politique et conspira contre le 1° ministre : le cardinal de Fleury. Il fut quite pour quelques années d’exil. On le surnomma du terme affligeant de Marmouset qui donna le nom à la conjuration des marmouset en 1730. Cela ne l’empêcha pas de devenir gentilhomme auprès du roi et d’obtenir la charge de gouverneur de Paris. Dans son hôtel parisien, il installa un salon de jeux, on y jouait au pharaon et au biribi ; le roi avait l’intention de faire fermer ces tripôts de haute sociète mais le duc de gesvres le devança et le ferma par anticipation et attendit une compensation financière qui ne tarda pas à arriver car le roi lui accorda 100 000 francs et une pension de 20 000 livres. Il meurt à 65 ans sans héritier et la succession revient à son frère.

Louis-Léon ( ? -1774) Frère cadet de François joachim Bernard, sa place ne le prédisposait pas normalement à la succession et il s’était engagé dans le métier des armes : maréchal de camp, lieutenant général mais à la mort de son frère il hérita de la charge de gouverneur de l’île de France et le roi lui octroya un brevet de retenue de 150 000 livres. Gouverneur de Soissons Laon. Toutes ces libéralités ne permirent pas à la maison de Gesvres de se maintenir , elle s’affaiblissait et menaçait ruine. Le duc le sentait et vendit la plupart de ses moulins : Crouy, Viron, le Rhône, Gandelu, Montigny. Il meurt en 1774 et ses obsèques sont organisées sans faste. Enterré à la chapelle des Célestins, son coeur sera porté à Cerfroid et ses entrailles à Notre Dame du Chesne.

Louis-Joachim Paris ( ? -1794 ) Il succède à son père et hérita des charges de son père. Il ajouta à son domaine le Plessis Placy « comme dernier fleuron d’une couronne qui allait se briser » Il aurait pu vivre honorablement ainsi avec les libéralités du roi qui complètaient ses recettes mais le vent de la révolution grondait et les libéralités cessèrent et le duc dût vendre dès 1779 la terre de Boyenval, May , Mareil près de Thorigny. Il sentit que ses prérogatives étaient menacées et il essaya de s’acquérir les faveurs des révolutionnaires en se reniant mais il ne peut sauver sa tête, le comité de sûreté générale s’en saisit, il fut traduit devant une maison d’arrêt et le 7 juillet 1794 il fut condamné à mort et exécuté sur la place de Vincennes.